Ile-de-France: Valérie Pécresse veut mutualiser taxis, VTC et transports sanitaires
Trop de services différents, et déficitaires. Pour Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France et d’Ile-de-France Mobilités, l’avenir des services de transports dédiés aux personnes à mobilité réduite passe par la mise en place d’un TAD à l’échelle régionale: «On doit réussir à structurer une expérimentation un peu audacieuse, ouverte aux PMR et aux malades, en excluant les urgences», a-t-elle déclaré le 6 février devant la Commission de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat, présidée par Hervé Maurey. «Je pense que je peux faire faire une très grosse économie à la Caisse nationale d’assurance maladie et aux contribuables», a-t-elle ajouté. La présidente d’IdFM souhaite mutualiser taxis, VTC, transport sanitaire et transport des personnes à mobilité réduite.
Mieux écouter les usagers et les entreprises. Valérie Pécresse a été invitée à s’exprimer au sujet de la future Loi d’orientation des mobilités (Lom). «Nous attendons de la LOM qu’elle confie à IdFM la compétence sur l’ensemble des mobilités, comme l’autopartage, le free-floating, les cars touristiques…», a-t-elle précisé. La présidente de la région souhaite également que l’AOT se voit confier la maîtrise des données et de la billettique, indispensables à l'organisation d'un service de mobilité efficace. Enfin, concernant l’évolution du conseil d’administration d’IdFM, Valérie Pécresse estime qu’il devrait mieux refléter la réalité du financement des transports franciliens, en donnant une voix délibérative aux usagers, et deux voix aux entreprises au lieu d'une actuellement. La présidente d’IdFM n’a pas manqué d’insister sur le fait que la Ville de Paris, qui finance 3% des 10 milliards de budget annuels, dispose de 20% des droits de vote au Conseil d’administration. La Région en détient 50%, dont les deux tiers pour la majorité.