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Hausse des carburants : le transport s’invite dans le débat

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Les premières orientations du plan de lutte contre la flambée des prix à la pompe présentées par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault le 22 août dernier font réagir la profession. 

Alors que les prix des carburants atteignent encore des niveaux records, le gouvernement a présenté le 22 août dernier les grandes lignes de son plan de "régulation". Parmi elles, une baisse "modeste" et "provisoire" de la Tipce, (ex-TIPP). Dans cette optique Pierre Moscovi, ministre de l’Economie, doit rencontrer les associations de consommateurs et les industriels du secteur aujourd’hui et demain.

La Fédération nationale des associations d’usagers des transports (FNAUT) entend bien monter au créneau. "Il est incohérent de chercher hier à réduire la consommation de pétrole en renforçant le dispositif du bonus-malus puis, aujourd’hui, de vouloir la pérenniser en la faisant subventionner par l’Etat", estime Jean Sivardière, président de la FNAUT.

Ceci dit, selon tous les commentateurs, cette diminution ne devrait guère excédée quatre à cinq centimes d'euro du litre à la pompe. Un coup de pouce modeste... et temporaire.


Les usagers dans la brèche

 

Estimant que "le prix des carburants automobiles en France est inférieur à la moyenne européenne avec 1,42 euros* / litre de gazole contre 1,52 euros dans l’Europe des 27", l’association prône des "mesures de fonds" comme la promotion de l’intermodalité, de la prime transport ou le développement des transports collectifs entre banlieues des grandes villes et dans les zones périurbaines et rurales, "où vivent de nombreux automobilistes à faible pouvoir d’achat captifs de leur véhicule."

 

Tous modes confondus

 

Quelques jours plus tôt, c’est Bruno Gazeau, secrétaire général de l’Union des transports publics et ferroviaires (UTP), qui s’était exprimé dans les colonnes de Libération (13 août 2012). "La hausse durable du prix de l'essence amène plus de passagers dans les transports en commun, d'abord sur les distances longues, desservies par les TER et RER, puis, plus progressivement, sur les trajets courts - métro, bus, tramway", expliquait-il.



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  • La rédaction
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