Dans le débat du projet sur le grand Paris, députés et sénateurs se sont finalement mis d'accord pour autoriser le débat public sur le métro Arc Express soutenu par Jean-Paul Huchon et concurrent de la boucle de Christian Blanc.
Il y avait du compromis dans l'air. La réunion de la commission mixte paritaire du 20 mai entre sénateurs et députés sur le projet du grand Paris a en effet permis de déterrer Arc Express, le métro automatique soutenu par la région Ile-de-France et dont le débat public avait d'abord été annulé par les parlementaires.
Comme l'espéraient les élus de la majorité, les deux projets de transport, la double boucle de Christian Blanc et la rocade Arc Express, feront l'objet de débats public concomitants et coordonnés. La guerre des métros se tiendra donc de manière équitable.
Précisions sur la Société du Grand Paris
Les parlementaires ont également élargi le périmètre d'intervention de la Société du Grand Paris (SGP). Celle-ci pourra finalement effectuer des aménagements dans un rayon de 400 mètres autour des gares nouvellement créées dans les villes qui n'auront pas signé de contrats territoriaux. Un des objectif de cette décision est de permettre à la SGP de réaliser des opérations financières rentables dont la moitié des excédents serait reversée au Stif.
Enfin, André Santini ne sera pas en mesure de diriger la SGP. Les parlementaires ont validé l'amendement sénatorial qui fixe à 65 ans la limite d'âge pour la présider. Né en 1940, le maire d'Issy-les-Moulineaux est désormais hors-concours.