N'oubliez pas d'améliorer les lignes de RER existantes ! Au début des débats publics sur les transports du Grand Paris, en particulier sur le projet de métro automatique, c'est le message que la SNCF veut faire passer, propositions à la clé.
Elle ne regardera pas passer le train du Grand Paris sans donner son avis. Au moment de l'ouverture du débat public sur la double boucle de métro automatique, la SNCF, par la voie de Jean-Pierre Farandoux, directeur général de SNCF Proximités a apporté sa contribution au débat.
Dans une interview accordée à nos confrères Les Échos, ce dernier rappelle qu'il ne faut pas oublier les "grandes lignes de RER existantes, et proche de la saturation". Il souhaite que les gares d'interconnexion entre ces lignes et le futur métro automatique soient choisies au mieux afin que "les correspondances entre les deux réseaux soient les plus fluides et le plus simple possible".
Des trams-trains et des gares TGV en banlieue
Pour compléter la double boucle, la SNCF veut développer des lignes tangentielles de RER pour y faire circuler des tram-trains. Elle estime le coût du développement de ces lignes à 4 milliards d'euros et le renouveau des RER C et D à un milliard d'euros par ligne.
Jean-Pierre Farandoux souhaite également que Paris constitue un passage de moins en moins obligé pour prendre le TGV. Pour cela, il propose trois nouvelle gares franciliennes, vers Nanterre, en Seine-Saint-Denis et à l'aéroport d'Orly. Les gares TGV de banlieues ne séduisent pas uniquement le directeur général de SNCF Proximité : "L'idée de créer des gares TGV supplémentaires fait son chemin, y compris chez promoteurs du projet de double boucle et je m'en réjouis".
L'ensemble des projets portés par la SNCF seraient réalisables à l'horizon 2020. "Des délais compatibles avec le Grand Paris", conclut Jean-Pierre Farandoux.