Le 31 janvier dernier, le groupe socialiste à l’Assemblée nationale a adressé un courrier concernant le projet de métro automatique du Grand Paris Express à Jean-Marc Ayrault, Premier ministre. Par ce biais, l’idée était de faire passer un certain nombre de messages au Premier ministre, qui doit arbitrer sur le projet mi-février.
Le 31 janvier dernier, le groupe socialiste à l’Assemblée nationale a fait part de ses préconisations sur le projet de métro automatique du Grand Paris Express par le biais d’un courrier adressé à Jean-Marc Ayrault, Premier ministre, dont les arbitrages sont attendus mi-février. "Notre message est clair : nous devons sortir des malentendus hérités du précédent gouvernement, pour entrer réellement et concrètement dans l’étape de la mise en œuvre et de la réalisation de ce projet", soutient le groupe dans son courrier.
Programmation continue des travaux
Tablant sur la réalisation de la globalité du schéma issu de l’accord entre l’Etat et la région Ile-de-France du 26 janvier 2011, le groupe lève plusieurs options afin de programmer de manière continue les travaux de 2014 jusqu’à la réalisation de l’ensemble des lignes à l’horizon 2030. Parmi elles : la mise en œuvre du volet du plan de mobilisation en faveur de l’amélioration des transports du quotidien, la réalisation des lignes reliant les pôles de développement économique majeurs comme Saclay sur la ligne verte, Roissy-Triangle de Gonesse sur le ligne rouge ou Orly sur la ligne bleue, la réalisation des tronçons en rocade sur les tronçons entre Pont de Sèvres et Noisy-Champs sur la ligne rouge et Champigny-Nanterre sur la ligne orange ou la concrétisation des lignes désenclavant les territoires dits prioritaires comme Noisy-Champ-Saint-Denis Pleyel et Roissy-Triangle de Gonesse sur la ligne rouge, Rosny, Bois-Perrier-Noisy-Champs et Champigny-Nanterre sur la ligne orange.
Pleins pouvoirs au Stif
D’un point de vue financier, le groupe propose au Premier ministre de faire évoluer le modèle économique de la Société du Grand Paris (SGP) et d’"assurer son financement dans la durée" notamment par le déplafonnement de la taxe sur les bureaux ou par l’allongement des durées d’amortissement des prêts d’investissements de la SGP, qui est actuellement plafonnée à trente-cinq ans ou par la création de recettes complémentaires. Enfin, en terme de gouvernance, le groupe préconise de confier la maîtrise d’ouvrage de l’ensemble du réseau du Grand Paris Express à la SGP et "de replacer pleinement de Syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif) dans son rôle d’autorité organisatrice de transport."