Gares du Grand Paris : des « hubs de mobilité » et des « sources d'énergie »
La Société du Grand Paris a présenté le jeudi 19 novembre, son livret d'engagement dans le cadre de la COP21. Il a été commenté par Philippe Yvin, président du directoire de la société, lors d'une rencontre organisée à Paris (XIe), entre élus, représentants de l’État et des collectivités locales, architectes, dirigeants d'entreprises et experts de la société civile. Ce document, remis officiellement à Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie, du développement durable et de l'énergie, détaille 7 objectif environnementaux très concrets. Parmi eux, figure l'intégration totale du réseau au territoire, avec « des gares conçues comme des hubs de mobilités douces ». Les bâtiments devront notamment être « éco-conçus » et « prendre en compte les continuités écologiques pour préserver voire participer à la biodiversité »
Autre engament : « une performance énergétique optimisée pour le futur réseau », avec des gares destinées à devenir des « sources d'énergie au service de la ville ».
« Report de la voiture vers le transport collectif »
Le projet du Grand Paris prévoit la création de 200 km de lignes de métro automatique desservant 68 nouvelles gares reliant notamment les 3 aéroports parisiens et les gares TGV. Quelque 2 millions de voyageurs devraient l'emprunter chaque jour à l'horizon 2030.
« Maître d'ouvrage du futur métro du Grand Paris, la Société du Grand Paris a un rôle majeur à jouer dans la transition vers un société et une économie sobre en carbone, a souligné Philippe Yvin. En irriguant les territoires de la métropole, le futur métro favorisera le report de la voiture vers le transport collectif et contribuera à l'essor des circulations douces que son la marche ou le vélo. Il limitera aussi les émissions de gaz à effet de serre et la pollution de l'air de capitale. »
C.D.