La Cour de justice d’Amsterdam a décidé le 8 octobre dernier de ne pas accorder le droit de regard que demandait le constructeur italien sur trois rapports techniques concernant le Fyra.
Le feuilleton Fyra continue. Le 8 octobre dernier, la Cour de justice d’Amsterdam a rejeté l’appel d’AnsaldoBreda, qui souhaitait avoir un droit de regard sur trois rapports techniques liés à l’affaire du Fyra. Ces documents, auraient été décisifs dans le choix de la Belgique et les Pays-Bas d’annuler leur commande de trains V250 au constructeur italien.
Cette décision, qui confirme celle précédemment prise par le tribunal d'Utrecht le 3 juillet 2013, a notamment été prise en raison des informations sensibles d’entreprises qui se trouveraient dans les rapports.
La justice aurait également reproché au constructeur italien d’avoir lui-même "négligé de rédiger et de rendre public des rapports", indique le quotidien belge Le Vif daté du 9 octobre.
L'échec d'un service transfrontalier
Le service à grande vitesse transfrontalier Fyra avait été mis en service le 9 décembre 2012 entre la Belgique et les Pays-Bas, avant d’être stoppé brutalement le 18 janvier 2013, en raison de plusieurs anomalies constatées (voir Bus & Car n°934).
Depuis cette date, les deux pays accusent le constructeur italien, qui a fourni les véhicules V250 circulant sur la ligne, d’être à l’origine de l’échec du service et ont annulé leur commande. Une position que ne partage pas AnsaldoBreda.
Pour rappel, les Néerlandais avaient commandé 16 véhicules pour un montant de près de 300 millions d’euros, tandis que la Belgique devait initialement recevoir trois trains à 63 millions d’euros au total.