Chargé d’inaugurer l’assemblée générale de l’association Transport - Développement - Intermodalité – Environnement (TDIE) ce 3 juillet à Paris, Frédéric Cuvillier, ministre des Transports, mise sur un retour de la compétitivé de la filière et une montée en puissance de l’intermodalité.
Première immersion chez les professionnels des transports collectifs pour Frédéric Cuvillier, ministre des Transports, qui a introduit l’assemblée générale de l’association Transport - Développement - Intermodalité – Environnement (TDIE) dans les locaux de Réseau Ferré de France (RFF) ce 3 juillet à Paris. "Notre mission ne sera pas de faire toujours plus mais toujours mieux", confiait-il à cette occasion.
Compétitivité, mode d’emploi
Attendu de pied ferme sur un certain nombre de dossiers comme le Schéma National des infrastructures de transport (SNIT) ou la libéralisation ferroviaire, le ministre a livré ses premières brides de politique générale. "Ma volonté est de faire en sorte que le secteur retrouve sa compétivité". Estimant que l’Europe doit servir de vecteur de croissance et fixer les enjeux supranationaux, "nous ne devons pas nous résigner à la récession", estime Frédéric Cuvillier. Interpellé au sujet du SNIT, il assurait que "nous nous attacherons à faire en sorte que chaque euro dépensé génère de la croissance et de l’emploi".
L’intermodalité , fer de lance
Très attaché au monde maritime, le ministre recommande également un développement actif de l’intermodalité. "Nous devrons veiller à ne pas cloisonner les différents modes. Aujourd’hui, les transports terrestres et maritimes se côtoient de nouveau. Nous allons surfer sur cette vague", prévenait-il.