Le 24 janvier, au cours d’un débat sur l’avenir du service public ferroviaire organisé par le groupe communiste, républicain, citoyen (CRC) du Sénat, Frédéric Cuvillier, ministre des Transports, a réitéré sa volonté de défendre la position française sur le quatrième paquet ferroviaire, dont la publication est prévue le 30 janvier prochain.
Au cours d’un débat sur l’avenir du service public ferroviaire organisé par le groupe communiste, républicain, citoyen (CRC) du Sénat le 24 janvier dernier, Frédéric Cuvillier, ministre des Transports, a souligné l’importance d’occuper le terrain au niveau européen. "Les discussions sur le quatrième paquet ferroviaire sont en cours, rien n'est figé. J'ai confiance dans la force et l'équilibre de nos positions", a t-il rappelé à cette occasion. Si un désaccord semble persister sur la séparation entre le gestionnaire d’infrastructure et l’opérateur des trains souhaitée par Siim Kallas, commissaire aux Transport de la Commission européenne, et la vision française en faveur d’une réunification de ces deux fonctions, Frédéric Cuvillier a toutefois précisé que "le modèle français prendra en compte la réalité européenne" et a invité à continuer à préciser "nos propositions afin que la Commission améliore son texte". Assurant qu’il ne peut y voir "d'euro-incompatibilité sur un texte qui n'a été soumis ni à débat européen ni à débat parlementaire", le ministre a néanmoins rappelé que "l'ouverture à la concurrence n'est pas inéluctable. Elle n'est pas une priorité. (…) Tirons les conséquences des expérimentations."