Frédéric Cuvillier, ministre délégué chargé des Transports, a réuni le comité de pilotage pour le développement des modes actifs ce mercredi 5 mars. Bilan de cette rencontre : 25 mesures pour encourager les usagers à se déplacer à pied ou à vélo dans les espaces urbains.
Les transports doux étaient à l’honneur ce mercredi 5 mars, lors de la seconde réunion du comité de pilotage pour le développement des modes actifs, en la présence du ministre délégué chargé des Transports, Frédéric Cuvillier. Ce dernier "souhaite que la marche et le vélo soient reconnus comme mode de déplacement à part entière", selon le communiqué du ministère. Pour s’en assurer, le comité a développé un plan de 25 mesures à mettre en œuvre dès cette année. Pour veiller à leur mise en place, le ministre souhaite par ailleurs réunir le comité une à deux fois par an.
Une place concrète pour les transports doux
Six groupes de travail ont planché autour de thèmes précis comme l’articulation entre le vélo et les transports en commun, la valorisation des enjeux économiques liés à la pratique du vélo, ou encore le développement des itinéraires de loisir à vélo. Les mesures proposées faciliteront notamment la mise en place de "zones de circulation apaisée", où la vitesse sera réduite, et prévoient de généraliser le double-sens cyclable dans toutes les rues limitées à 30 km/h. Les emplacements de stationnements seront également revus à la hausse dans les immeubles d’habitations, les bureaux et dans les transports en commun pour faciliter les déplacements multimodaux.
Pour inciter les professionnels à pédaler, les salariés des entreprises volontaires se verront verser à titre expérimental une indemnité kilométrique pour les déplacements jusqu’à leur lieu de travail. L’idée de cette mesure n’est pas neuve. En octobre dernier, les députés du "Club des parlementaires du vélo" avaient proposé un amendement similaire sur le budget santé, qui avait été refusé. L’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) mènera une enquête sur l’efficacité de cette mesure avant une éventuelle généralisation. Le ministère note déjà que le vélo génère "chaque année 4,5 milliards d’euros de retombées économiques et représente 35 000 emplois".