Le 25 septembre dernier, Frédéric Cuvillier, ministre des Transports, a réaffirmé les orientations de sa politique en Conseil des ministres. A cette occasion, il a réitéré sa volonté de donner la priorité au réseau existant et a livré son calendrier de négociation des contrats de plan Etat-Régions.
"Les infrastructures de transports représentent un enjeu économique majeur, en termes de contribution à la croissance et à la création d'emplois", a défendu Frédéric Cuvillier, ministre des transports, en Conseil des ministres le 25 septembre dernier. Rappelant que les conclusions de la Commission "Mobilité 21", chargée de hiérarchiser les projets du du schéma national des infrastructures de transports (SNIT), ont permis de réactualiser les bases de sa politique au sein de laquelle "la priorité doit être donnée à l'amélioration durable des réseaux existants afin d'assurer une meilleure qualité de service, de régularité et de confort pour les usagers et de permettre à tous les territoires de bénéficier de transports performants". Pour y parvenir, le Ministre mise notamment sur un plan de modernisation du réseau ferroviaire qui permettra de poursuivre l'effort de renouvellement et de modernisation du réseau, actuellement de 2,5 milliards d’euros par an, en le concentrant sur les lignes sur lesquelles la circulation est la plus dense et sur les nœuds ferroviaires les plus contraints. "La déclinaison territoriale de ce plan sera engagée dans les prochaines semaines pour être finalisée début 2014", a t-il précisé. Autre levier d’action évoqué : la prochaine génération de contrats de plan Etat-Régions qui vient d'être lancée. "Les opérations prioritaires de désenclavement, de décongestion, de modernisation des réseaux seront définies avec les collectivités de manière à ce qu'un programme d'opérations ayant reçu l'accord des collectivités territoriales concernées soit disponible à la fin de l'année", a t-il précisé.