Inaugurant les Rencontres sécurité et prévention ce 15 novembre à Paris, Frédéric Cuvillier, ministre des Transports, a tenu à faire part de son attention aux problèmes de sécurité rencontrés dans les transports.
Alors que les ministères de la Justice et de l’Intérieur annonçaient la création de 49 nouvelles zones de sécurité prioritaires (ZSP) en vue de lutter contre la délinquance dans certains quartiers, Frédéric Cuvillier, ministre des Transports, inaugurait ce 15 novembre à Paris les rencontres de la sécurité et de la prévention. "La gestion de ces nouvelles ZSP intégrera aussi les transports", a t-il affirmé.
Tous impliqués
A ses yeux, un premier constat paraît incontournable. "La baisse de 12% des agressions constatée par la SNCF depuis l’an dernier signifie que des actions ont été mises en place", a t-il estimé. Un "exemple" qui traduit, du moins selon lui, la montée en puissance de la prise en compte de ce problème par les opérateurs de transport, même si "les statistiques sont parfois loin de faire légion". Sur le même registre, le ministre a également défendu l’idée d’une implication de l’ensemble des acteurs concernés, y compris des "collectivités locales qui ont souvent le sentiment de ne pas être suffisamment entendues." Autorités organisatrices à qui il proposera "un suivi régulier", a t-il précisé.
Identifier et dégager des moyens
Revenant ensuite sur le rôle de l’Etat dans ce dossier, le ministre a assuré avoir conscience des problèmes rencontrés sur le terrain, et propose "d’identifier les lieux qui posent problème et d’y mettre les moyens. S’il faut des investissements, nous les dégagerons. S’il faut adapter la réglementation, nous le ferons également ", a t-il avoué sans donner plus de détails.