Opérateurs, AOT, ministères et organisations de transport seront appelés à formuler sur de nouvelles propositions sur la prévention de la fraude.
Escroquerie sur les moyens de paiement, réduction non justifiée, absence de compostage ou de titre de transport, trajet non conforme… la fraude sous toutes ses formes aurait coûté l'an dernier 300 millions d'euros à la SNCF et 100 millions d'euros à la RATP sous la forme de pertes de recettes. Ce sont les chiffres donnés par le ministre des Transports Frédéric Cuvillier en réponse à une question écrite posée par le député UMP des Bouches-du-Rhône, Dominique Tian, et publiée dans le Journal Officiel.
Dans le cadre de "la stratégie nationale de prévention de la délinquance, pilotée par le secrétariat général du Comité interministériel de prévention de la délinquance 2013-2017", un groupe de travail se penchera plus particulièrement sur les problématiques du transport et sera réuni dès le mois d'octobre, peut-on également lire sur le site du JO. Des repésentants "des autorités organisatrices de transport, des opérateurs de transport, de l'Union des transports publics et ferroviaires, de la fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV) et des ministères concernés (transport, intérieur, ville)" seront invités "à formuler des propositions sur ce sujet".