Ferroviaire : double sauvetage pour la ligne des Cévennes
La mythique « ligne des Cévennes » est doublement sauvée. Ligne difficile avec ses 304 kilomètres de Clermont-Ferrand à Nîmes, ponctuée de 171 ouvrages d’art dont une centaine de tunnels totalisant 17 kilomètres, elle a frôlé la fermetures ces dernières années en raison de l’état critique de ses infrastructures et des menaces sur la relation Inter cités Paris-Clermont-Ferrand-Nîmes -Marseille. En l‘absence d’alternative routière, cette menace est écartée puisque l’État dans la «feuille de route sur les TET» suit les recommandations du rapport Duron sur les TET et maintient l’offre Inter cités avec son aller-retour quotidien. Avec effet structurant bout en bout bénéficiant aux 24 à 30 TER/jour selon les sections qui desservent plus finement la ligne en association avec une offre autocar TER de 6 à 10 parcours/jour.
Côté infrastructures, après des travaux d’urgence réalisés en 2011-2012, la région Occitanie – Pyrénées- Méditerranée (fusion de Languedoc-Roussillon et de Midi –Pyrénées) engage en septembre 2016 le renouvellement des voies entre Génolhac et Sainte-Cécile-d’Andorge (12 km). Investissement de 9 millions d’euros suivi de 18 millions d’euros supplémentaires pour une opération de même type en 2017 entre Génolhac et Alès (33 km), des coûts partagés entre État, Région et SNCF-Réseau. Afin de disposer en 2020 d’une voie rénovée de Langogne à Alès (87 km) offrant un gain de 20 minutes de temps de trajet.