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Eva Joly répond à la FNAUT

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Interpellée fin février par la Fédération nationale des usagers des transports (FNAUT) comme l’ensemble des candidats à l’élection présidentielle, Eva Joly semble la première à donner son avis sur la charte proposée par l’association d’usagers. 

Le 22 février dernier, la Fédération nationale des usagers des transports (FNAUT) soumettait une Charte des transports, baptisée "les principes et les moyens d’une politique nouvelle", à l’ensemble des candidats en lice pour l‘Elysée. Espérant un retour avant le début du premier tour, c’est Eva Joly d'Europe Ecologie les Verts (EEV) qui a dégainée la première. "Je ne peux que partager votre constat de la situation des transports tant de voyageurs que de fret", assure t-elle dans un courrier transmis fin mars à l’association. A t-elle été sensible aux éloges faites sur son programme ? En effet, lors de la présentation de ce document, le président de la FNAUT affirmait "qu'Eva Joly propose des réponses relativement pragmatiques".

 

La voiture en ligne de mire

 

Assurant que le concept de SNCF "TER x 4", le Grenelle de l'Environnement, les plans de déplacements urbains actuellement débattus et les autres schémas régionaux climat - air - énergie, surfent sur la même tendance, elle assure "qu'il est urgent de développer les alternatives à la voiture et d'augmenter la capacité ainsi que la fiabilité de nos réseaux de transports publics urbains, régionaux et même nationaux". Reconnaissant que les sommes en jeu sont considérables, "nous voyons les conséquences de 50 ans de sous- investissement dans le ferroviaire et  estimons mal celles à venir", prévient-elle. Pour réduire la facture, la candidate invite à l’arrêt des projets d'autoroutes, de canaux à grand gabarit ou de plateformes aéroportuaires et de déterminer des priorités entre la construction de nouvelles infrastructures ferroviaire. "Je propose de mettre en place une loi de programmation et de financement des investissements, de la maintenance et de l'exploitation des infrastructures, notamment ferroviaires, avec un rapport annuel sur sa mise en œuvre", défend t-elle.

 

Revoir la fiscalité des transports

 

Côté transports publics, l’équation semble tout aussi compliquée. "Il est essentiel d'harmoniser les conditions de concurrence entre la route et les modes alternatifs", estime t-elle. Autre chantier "à rénover" : la gouvernance. "Le modèle français est bel et bien à "bout de souffle". Il convient de franchir une nouvelle étape de décentralisation, avec un Etat stratège et des régions garantes de la coordination des transports sur l'ensemble de leur territoire", souligne la candidate qui préconise la réécriture de la loi d'orientation sur les transports intérieurs (LOTI), du code de la route et de son volet code de la rue, et une révision du schéma national des infrastructures et des transports (SNIT).

Auteur

  • La rédaction
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