Etats-Unis: des villes s’associent pour tester des bus autonomes
Mutualiser les investissements. Afin de tester plus facilement des bus autonomes, une dizaines d’autorités organisatrices de mobilité nord-américaines viennent de s’associer au sein de l’Automated Bus Consortium. Créé par AECOM, un bureau d'études et de conseil en ingénierie, le consortium entend mutualiser les investissements pour étudier la faisabilité de la mise en œuvre d’expérimentations à travers les États-Unis. «Les projets pilotes utiliseront des bus de taille réelle, à grande vitesse, afin de permettre aux membres du consortium de démontrer collectivement l’intérêt de déployer des technologies automatisées intégrées dans des conditions d’exploitation réelles», expliquent les AOT, qui couvrent des villes comme Dallas, Long Beach, Los Angeles ou Atlanta.
Meilleures pratiques. Le consortium compte effectuer un achat initial de de 75 à 100 bus autonomes de taille classique (probablement plus grands que les navettes de type Navya, EasyMile ou i-Cristal) avec l’objectif d’en abaisser les prix en commandant une grande quantité. Les autorités de transport faisant partie du consortium définiront les stratégies de déploiement et se répartiront les différents cas d’usage. Le bureau d’étude AECOM gérera les aspects de planification et de mise en œuvre et procédera aux différentes évaluations des expérimentations. «Les leçons apprises et les meilleures pratiques de chaque projet pilote seront partagées entre les différents membres de manière à promouvoir un apprentissage plus rapide et l'adoption de protocoles de sécurité et de connaissances opérationnelles», indique le consortium dans un communiqué. Le plan initial prévoit une étude de faisabilité de 12 mois avant le lancement d’une phase opérationnelle dans un délai de deux ans. Le démarrage des expérimentations est estimé entre 2021 et 2022.
G. H.