Un mois après l’annonce de la reprise de SeaFrance par Eurotunnel, l'autorité de la concurrence britannique, l'Office of Fair Trading, commence l'examen des retombées de cette cession d’actifs.
Il semblerait que le dossier SeaFrance n’ait peut-être pas encore livré tous ses secrets. Par le biais d’un communiqué de presse publié le 4 juillet dernier, l'autorité de la concurrence britannique, l'Office of Fair Trading, a annoncé sa volonté de commencer l'examen de la reprise des actifs de SeaFrance par Eurotunnel. Une enquête qui vise à étudier les impacts de cette opération, et savoir si "elle se traduira par une diminution sensible de la concurrence sur un ou plusieurs marchés au Royaume-Uni."
Une solution pérenne
Pour rappel, le 11 juin 2012, le tribunal de commerce de Paris avait décidé d’attribuer à Eurotunnel trois navires de SeaFrance pour 65 millions d'euros. "La justice a retenu une solution pérenne sur le plan économique et favorable à l’emploi tout en respectant l’intérêt des créanciers", confiait Frédéric Cuvillier, ministre des Transports, peu après l’annonce de la décision du tribunal.