Des prévenus bretons devaient comparaître aujourd’hui, 22 avril, devant le tribunal correctionnel de Rennes, notamment pour avoir détruit le portique écotaxe de Pontorson (Manche) en décembre dernier. Suite à la demande de renvoi d’un prévenu, le procès a été reporté.
La Bretagne ouvre un nouveau chapitre pour l’écotaxe. Onze militants bretons devaient comparaître aujourd’hui, 22 avril, devant le tribunal correctionnel de Rennes pour "association de malfaiteurs" visant la "dégradation ou la destruction par des moyens dangereux pour les personnes de biens d’utilité publique, et violences avec armes en bande organisée", selon l’AFP. Leur procès a été renvoyé à une date ultérieure suite à la demande de report de l’un des prévenus, qui souhaitait davantage de temps pour organiser sa défense. En attendant leur comparution, huit des 11 accusés avaient été mis en détention.
Proches des bonnets rouges
Selon le procureur de Rennes, Thierry Pocquet du Haut-Jussé, les accusés ont été interpellés vendredi 18 avril, soupçonnés de préparer une nouvelle intervention pour le lendemain, en voulant profiter d’une manifestation à Nantes (Loire-Atlantique) pour le rattachement de cette dernière à la Bretagne. Six des prévenus sont notamment accusés d’avoir participé à la destruction du portique écotaxe de Pontorson (Manche) en décembre 2013, en tant qu’acteurs directs ou complices. Toujours selon l’AFP, une cinquantaine de bonnets rouges se sont rassemblés devant la cité judiciaire de Rennes pour soutenir les accusés. Sur la page officielle Facebook du mouvement, un post s’insurge : "Juger des #BonnetsRouges pour des actes qu'on les soupçonne d'avoir voulu commettre, c'est la nouvelle ligne Valls-Taubira ? #MinorityReport".