Conséquence directe de la "crise" grecque, l’éventualité d'une vente des chemins de fer grecs amène déjà plusieurs opérateurs à sortir du bois. S’il ne s’agit pour l’heure que d’hypothèses, les bailleurs de fonds de la Grèce tendent l’oreille.
Selon l’agence Reuters, au moins deux opérateurs ferroviaires européens semblent intéressés par le rachat total ou partiel des chemins de fer grecs, susceptibles d’être vendus dans le cadre des accords entre Athènes et ses bailleurs de fonds internationaux.
Deux candidats en embuscade
Il s’agit tout d’abord de la Russie qui envisagerait l’acquisition de l'ensemble du réseau ferroviaire hellénique et de son opérateur Trainose. Un porte-parole de Russian Railways a d’ailleurs déclaré à Reuters que des discussions avaient bien eu lieu, tout en précisant que la Grèce n'avait pas encore pris de décision sur ce dossier. Autre candidat potentiel : le Grup Feroviar Roman (GFR), premier acteur privé du secteur en Roumanie, qui semble avoir d’ores et déjà exprimé son intérêt pour les activités de fret.
Ira, ira pas ?
Egalement évoquée comme candidate potentielle, la SNCF lorgnerait sur des liaisons voyageurs et fret, et aurait même entamé un processus d'évaluation financière. Une rumeur démentie par un porte-parole de la compagnie tricolore, qui a juste déclaré à Reuters que le groupe n'était "pas dans la course" pour le rachat de Trainose, ni pour un rachat d'un opérateur ou d'une ligne ferroviaire en Grèce.