Dans le sillage de la construction des tramways de Rabat et de Casablanca, d’autres villes comme Marrakech devaient rapidement s’équiper. En raison d’une pause des investissements du royaume chérifien, les projets ont tâtonné. Mais la ville ocre vient d’opter pour un réseau de BHNS, moins coûteux que les tramways sur rail.
Lancé en 2014, le programme "Marrakech, cité du renouveau" s’est accéléré en fin de semaine dernière. Parmi les quatre axes de développement de la ville ocre, l’amélioration de la mobilité urbaine figure en bonne place.
Outre l’aménagement de nouvelles routes la modernisation des voix anciennes et la construction de 15 carrefours, la municipalité de Marrakech a opté pour de nouveaux transports collectifs pour décongestionner cette ville hautement touristique. Des tramways sur pneus de type BRP (Bus Rapid Transit) ou BHNS (Bus à Haut Niveau de Service) vont ainsi relier les quartiers périphériques aux deux pôles du centre-ville et des échangeurs installés à Douar Al Askar, Bab Doukkala et Jemaa El Fna.
L’exploitation de cette nouvelle offre pourrait être confiée à la société Alsa, actuel gestionnaire des bus de Marrakech depuis 1999. L’opérateur espagnol, également délégataire du réseau urbain d’Agadir, assure la bonne marche d’un trafic de plus de 54 millions de passagers par an avec une flotte de 210 bus.
Des appels d’offres seront lancés très prochainement pour la signalisation routière en attendant l’accueil de ces nouveaux véhicules. Selon la municipalité, cette nouvelle offre de transport pourrait être introduite fin 2015, voire début 2016.