Eurostar envisagerait de lancer dix nouvelles destinations en Europe. C’est du moins ce qu’a révélé le directeur général de la compagnie, Nicolas Petrovic, dans le Financial Times de ce jour.
Desservant actuellement Paris et Bruxelles ou Londres, les trains à grande vitesse d’Eurostar pourraient bien sillonner l’Europe jusqu’à Amsterdam, Francfort, Cologne, Lyon, Marseille ou encore Genève à l'horizon 2016 ou 2017. C’est du moins ce qu’a révélé Nicolas Petrovic, directeur général d’Eurostar, dans le Financial Times de ce jour.
Le jeu de la concurrence
Souhaitant "tacler" son principal rival, l’aérien, c’est aussi ses confrères qu’Eurostar souhaite défier, la Deutsche Bahn et son projet de desservir Londres en 2015 via le Tunnel sous la Manche en particulier… "Notre réservoir de croissance est de prendre des parts de marché aux compagnies aériennes. Si d'autres opérateurs ferroviaires arrivent, alors c'est l'ensemble du marché de train à grande vitesse qui va croître", analysait Nicolas Petrovic dans les colonnes du quotidien.
100 destinations au compteur
Détenue à 55 % par le groupe SNCF, à 40% par le britannique London Continental Railways et à 5% par la Société nationale des chemins de fers belges (SNCB), Eurostar a réalisé en 2011 un chiffre d'affaires en progression de 6 %, à près d’un milliard d'euros, et un bénéfice net de 25,3 millions d’euros. Dernier chiffre à retenir : 100 destinations déjà dans le "portefeuille" de la compagnie grâce à son réseau de correspondances.