Alstom Transport, Hiolle Industries, LME Trith, Ramery Environnement et Vitamine T Group ont signé un accord de groupement industriel portant sur la déconstruction de matériel roulant ferroviaire hors d’usage.
Partant du constat que "trop souvent, la déconstruction des trains se fait encore avec des tris de matériaux non systématiques et un traitement des déchets par enfouissement", cinq entreprises viennent de créer un groupement momentané d'entreprises (GME) pour ouvrir une plateforme de déconstruction de matériel ferroviaire. A l’origine de cette initiative, Alstom Transport, Hiolle Industries, LME Trith, Ramery Environnement et Vitamine T Group se sont fixés trois enjeux : respecter l’environnement en élaborant un process technique écologiquement vertueux, participer à l’activité économique et contribuer à l’insertion professionnelle régionale en créant de l’emploi.
Une palette de compétences
Si Alstom assure que le groupement " couvre l’intégralité des compétences requises par la déconstruction du matériel ferroviaire et s’appuie sur la complémentarité des savoir-faire et de l’expérience de ses membres", chacun d’entre eux s’est vu attribuer un rôle bien précis. Citons par exemple, Hiolle Industries qui exploitera la plateforme logistique trimodale située près de Valenciennes ou Vitamine T Group qui se chargera du recrutement, de la formation du personnel, de la création d’une filière d’insertion et de la mise en œuvre des procédures de déconstruction. Si l’initiative se veut pour le moins novatrice, son premier client ne sera autre que la RATP, qui déjà aurait prévu d’y envoyer trois voitures.