En place depuis le 1er avril, la ligne 61, entre Annemasse et Genève, a été inaugurée le 8 avril. Elle préfigure la future exploitation du projet transfrontalier Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse (Ceva).
Cette mise en place d’une relation routière entre les gares d’Annemasse et de Genève Cornavin marque une étape irréversible du projet Ceva. Elle se substitue aux relations ferrées interrompues, sur le trajet Annemmasse-Genève Eaux-Vives, du fait du démarrage des travaux du Ceva, côté suisse.
Cette relation fonctionne sous l’autorité organisatrice du Groupement Local de Coopération Transfrontalière (GLCT), qui a confié à la Société des Transport Publics de l’Agglomération d’Annemasse (filiale de RATP Dev), son exploitation, selon le principe d’une délégation de service public qui court jusqu’en 2017, date de la mise en service du Ceva par voie ferroviaire.
Du côté français, elle fonctionne avec le versement des 380 000 euros qui correspond à ce que versait annuellement à la SNCF, le conseil régional Rhône-Alpes pour l’exploitation TER correspondante. Du côté de la Suisse, c’est environ l’équivalent d'un million d’euros. Cette liaison, qui compte une quinzaine d’arrêts intermédiaires, sera progressivement assurée, au fur et à mesure de leur livraison, grâce à des véhicules Man Lion's de 18 m, capables d’accueillir plus de 100 passagers.
Il en coûte 1,30 euro pour le billet simple et quatre euros pour le billet simple incluant les autres transports de l’ensemble de Genève. Les détenteurs de titres TER sont acceptés jusqu’à la gare équivalente, en Suisse. Sept jours sur sept, l’exploitation démarre à 5 h 51 et s’achève aux alentours de 23 h 00, avec des fréquences au quart d’heure. Pour l’instant, la durée du transport, de terminus à terminus, se situe autour de quarante minutes, avec la desserte de sept arrêts intermédiaires. A l’horizon 2017, avec la livraison de la ligne de transport ferroviaire, cette durée de transport sera diminuée de moitié.