Le 29 mai dernier, le Conseil de l’Union européenne a émis un certain nombre de recommandations relatives au programme de stabilité de la France sur la période 2012-2017. Parmi elles : l‘ouverture du transport intérieur de passagers à la concurrence.
Comme chaque année, le Conseil de l’Union européenne a adressé à la France ses recommandations. Listant six grandes priorités, Bruxelles a pointé la réduction du déficit public, la mise en œuvre de l'accord sur le marché du travail, le coût du travail, la libéralisation des services, la compétitivité des entreprises, et la simplification de la fiscalité. Pour endiguer le niveau "élevé" de la dette, le document plaide notamment pour une rationalisation des différents niveaux de compétences administratifs afin d’accroître les synergies, les gains d’efficacité et les économies. "La nouvelle loi de décentralisation devrait traiter cette question", espère Bruxelles. Au chapitre ferroviaire, l’Union a d’abord rappelé que "le marché du transport de marchandises est moins dynamique que dans d’autres Etats membres, tandis que le transport de passagers n’est pas ouvert à la concurrence, à l’exception des services internationaux". Conclusion : elle presse l’Etat de passer à l’action et de "faire en sorte que le nouveau "gestionnaire unique des infrastructures" reste indépendant de l’opérateur historique, afin de garantir un accès équitable et non discriminatoire aux nouveaux entrants".