Brest Métropole Océane vient d’attribuer au consortium mené par Bouygues et BMF le projet de réalisation du téléphérique, dont la mise en service prévisionnelle est prévue au second semestre 2016.
"Après New York, Londres, Rio de Janeiro ou Barcelone, Brest va faire son entrée dans le cercle fermé des villes possédant un téléphérique urbain", se réjouit Brest Métropole Océane dans la présentation de son projet de téléphérique qu’elle vient d’attribuer au consortium mené par Bouygues Construction et BMF Remontées mécaniques.
Moins cher et écolo
Votée à l’unanimité par les élus le 9 décembre 2011, la création d’un téléphérique reliant les deux rives de la Penfeld vise à "soulager" les deux ouvrages existants en centre-ville, le pont de Recouvrance et le pont de l’Harteloire, aujourd’hui en limite de capacité notamment aux heures de pointe. D’un coût prévisionnel de 19,1 millions d’euros, ce nouveau mode de transport, qui fonctionnera 17 heures par jour, figurait parmi les hypothèses les moins chères comparé au pont transbordeur, au pont routier ou à la passerelle mobile. Autre avantage de cette option : son empreinte écologique avec une émission de CO2 par kilomètre et par passager "30 fois inférieure à celle d’une voiture", plaide l’autorité organisatrice qui envisage dans ce cadre un seul et unique titre de transport pour utiliser le bus, le tram et le téléphérique. En terme de calendrier, la phase d’études préparatoires devrait se dérouler au premier semestre 2015, tandis que le lancement des travaux aura lieu au second semestre pour une entrée en service prévisionnelle prévue au second semestre 2016.