Alain Juppé, président de la Communauté urbaine de Bordeaux (Cub), et Jean-Pierre Farandou, président de Keolis, ont signé, le 18 décembre, le nouveau contrat de délégation de service public des transports urbains bordelais.
C’est un contrat à 1,7 milliard d’euros que Jean-Pierre Farandou, président de Keolis, est venu signer le 18 décembre à Bordeaux. La filiale de la SNCF a été reconduite pour huit ans pour l’exploitation de TBC (Tram et bus de la Cub). "Nous avons décidé de nous marier pour huit ans", a ainsi plaisanter Alain Juppé, président de la Cub. Celui-ci a rappelé que le choix de Keolis face à Transdev s’était fait sur des critères financiers (55%), de qualité de service (35%) et de développement durable (10%).
Des terminus partiels installés
Tout en soulignant que le dossier de Keolis se détachait largement, il a précisé que "la confiance n’exclue pas la vigilance, je regarderai de près ce qui se passera en ce qui concerne l’entretien des matériels et stations, et la mise en service des terminus partiels". Cette nouveauté qui doit fluidifier le trafic verra le jour en 2015. "Ce système, unique au monde, sera expérimenté à Bordeaux, déclare Jean-Pierre Farandou, il est au cœur de l’ADN de Keolis de relever ce type de challenge". Alors que la précédente DSP avait occasionné de lourdes pertes pour Keolis, Jean-Pierre Ferrandou espère cette fois "gagner un peu d’argent". "Une DSP est par définition un transfert de de risques. Mais nous avons foi dans la capacité d’attractivité du réseau, et en ce qui concerne les charges, nous savons les gérer".