Nîmes avait lancé le 13 janvier 2011 le chantier de son tram'bus, prévu pour circuler sur des voies réservées, toutes les 5 minutes aux heures de pointe. Mais les travaux de ce "bus à haut niveau de service" (BHNS) ont dû être stoppés.
Cette fois, papy fait de la résistance au transport. À Nîmes, l'Aspiq, une association de retraités a obtenu la paralysie du chantier de la premier ligne du Tram'Bus, le bus à haut niveau de service (BHNS) de Nîmes.
L'étude d'impact du projet serait insuffisante, et l'agglomération doit revoir sa copie et apporter plus de précision sur l'impact environnemental, les améliorations attendues sur la circulation ou encore celle de la qualité de l'air.
Une addition salée
Pour Nîmes métropole, l'addition promet d'être salée, entre 800 000 et un million d'euros pour un projet global estimé à 67 millions d'euros. À cela, il faudra ajouter les indemnités mensuelles de l'ordre de 700 000 euros pour l'entreprise initialement mandatée pour les travaux.
Au final, la facture pourrait s'élever à près de dix millions d'euros. Cela finira par faire cher le projet de BHNS.