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Bercy s’empare du dossier des lignes interrégionales

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Drôle de coïncidence, alors que le Salon Autocar Expo ouvre ses portes ce 15 octobre à Lyon pour quatre jours, à Paris, le ministère de l’Economie s’agite autour d’un sujet cher à la Profession : l’ouverture à la concurrence des lignes interrégionales.

Ce 15 octobre, Emmanuel Macron, ministre de l'Economie, de l’Industrie et du Numérique a communiqué son projet de loi "pour l’activité" en Conseil des ministres. Si les annonces officielles ont été faites ce midi, il semblerait que l'autocar ait attiré l'attention du ministre. En effet, outre des mesures sur les professions réglementées, le travail dominical, etc., Emmanuel Macron s'est aussi attaqué aux transports, et plus particulièrement aux lignes interrégionales dont certains de ses conseillers jugent la réglementation "trop stricte". En effet, actuellement, l’exploitation de ces lignes est notamment contrainte par une proportion de voyageurs "nationaux" sur chaque liaison de moins de 50%, et par une part du chiffre d’affaires annuel ne devant pas dépasser 50%. Selon toute logique, le projet de loi devrait donc faire sauter certaines de ces conditions pour permettre davantage de souplesse, comme le recommandait l’Autorité de la concurrence dans un avis paru en février dernier. "L'Allemagne, qui a ouvert ses lignes par autocar il y a un an, voit déjà les premiers effets concrets de son initiative : plusieurs milliers d'emplois ont été créés et plusieurs millions de voyageurs ont été transportés", a rappelé Emmanuel Macron lors de sa conférence de presse.

100 000 voyageurs par an


A l’heure actuelle quatre entreprises sont présentes sur ce marché, qui selon Bercy, concerne 100 000 voyageurs par an : Eurolines (Caisse des dépôts et consignations) avec 600 destinations, iDBus (SNCF) qui relie 17 métropoles européennes, Stagecoach avec son service Megabus opérant du Royaume-Uni vers Paris, Bruxelles ou Amsterdam, et les Courriers Rhodaniens dont le service Starshipper est constitué d’une liaison internationale entre Lyon, Chambéry et Turin."Le développement de ces lignes s'adresse en priorité à ceux qui n'ont pas les moyens de voyager, les familles modestes, les jeunes et ceux aux emplois les plus fragiles. Pour autant, cela ne signifie pas la mort du train", a défendu Emmanuel Macron.

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  • La rédaction
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