Auvergne-Rhône-Alpes : des aides Ademe pour les bus et cars
Une aubaine pour les transporteurs qui vont renouveler leur parc. La région Auvergne-Rhône-Alpes met les bouchées doubles pour les énergies alternatives. En plus de l’appel à projet GNVolont'air qui vise à soutenir l'implantation de 12 nouvelles stations GNV et BioGNV (cf. Bus&Car numéro 1041), la branche régionale de l’Ademe propose à nouveau, et pour la troisième année de suite, son appel à projet intitulé « Auratrans ». Il s’agit de soutenir les initiatives régionales portant « sur les thèmes de l’efficacité énergétique des véhicules et des usages et de l’injection d’énergie renouvelable dans les carburants ». Cet appel est ouvert aux transporteurs ou collectivités pour un temps relativement court puisqu’il se termine le 16 mars 2018 (avec une ouverture le 15 janvier). L’Ademe précise toutefois qu’elle dispose d’un budget « limité » (d’un montant non précisé) et que cet appel à projet est surtout destiné à donner « davantage d’ampleur » à des projets déjà prévus.
Motorisation alternative au diesel. Les projets présentant un minimum de 50% d’autofinancement seront considérés prioritaires. Ils doivent porter sur des solutions technologiques, des produits, des services, des usages ou des études liées au transport de voyageurs, sachant que les projets favorisant le renouvellement du parc de véhicules routiers (autobus, autocar, voire scooters et voitures) sont « particulièrement souhaités » (motorisation électrique, GNV ou bioGNV, hybride voire hydrogène). Les véhicules « fluviaux et ferroviaires » sont également concernés, tout comme les véhicules autonomes. L’ancrage territorial du projet est également pris en compte, avec des retombées pour la région en termes de soutien à l’activité économique ou d’amélioration de la qualité de l’air. Le champ d’application est même plus large et peut aussi financer des études ou des stations de recharges. Auratrans couvre également les projets numériques de big data et les technologies de l’information au sens large.
Grégoire Hamon