Une étude préconisant l'amélioration des dessertes ferroviaires de l'Auvergne et du Limousin à partir des infrastructures existantes plutôt que par des LGV a été réalisée par un expert indépendant.
Une étude préconisant l'amélioration des dessertes ferroviaires de l'Auvergne et du Limousin à partir des infrastructures existantes plutôt que par des LGV rencontre un bel écho, d'une part chez les nombreux opposants au barreau LGV Limoges-Poitiers, d'autre part en Auvergne où l'espoir né du projet POCL (Paris-Orléans-Clermont-Lyon) se heurte aux contraintes budgétaires.
La piste du "Y" réhabilitée
Elaboré par Stéphane Etaix, un expert indépendant, l'étude réhabilite le fameux "Y" renversé qui avait la faveur des politiques et des techniciens dans les années 90. Le document préconise notamment de sextupler les voies entre Austerlitz et Juvisy afin d'améliorer les circulations RER-Grande banlieue-Grandes Lignes, de créer une voie nouvelle entre Brétigny et Pithiviers où se sépareraient les deux branches, de doubler le POLT (Paris-Orléans-Limoges-Toulouse) entre les Aubrais et Vierzon pour compenser le différentiel de vitesse TER-Grandes Lignes, de raccorder au Nord de Montargis la branche vers Clermont afin de transférer toute la desserte du Bourbonnais à la gare d’Austerlitz et ainsi libérer des sillons à la gare de Lyon pour la desserte de la vallée du Loing et de la Bourgogne... Stéphane Etaix estime que le coût de réalisation de ces travaux serait moitié moindre que celui des deux LGV et permettrait un temps de parcours avec Paris de 1h35 pour Châteauroux et 2h25 pour Limoges sans arrêt, de 2h40 pour Clermont-Ferrand avec quatre arrêts.