Le futur marché de la voiture électrique en libre service Autolib' dans la capitale attire les vocations. Six candidats ont répondu à l'appel d'offres, lancé le 10 décembre 2009 par le syndicat mixte chargé du dossier à la Mairie de Paris.
A la clôture du dépôt des candidatures pour la gestion du futur réseau parisien Autolib' le 18 février 2010, cinq prétendants étaient enregistrés. Un sixième, le loueur ADA qui avait déposé tardivement sa candidature a finalement été retenu. Le premier à s'être fait connaître est un groupement composé d'Avis, de la RATP, de la SNCF et de Vinci Park. Les cinq autres candidats sont, respectivement : le groupement VTLIB' structuré autour de Veolia Transport, le groupe Bolloré, Extelia (une filiale de La Poste) et Interparking, une société belge de location de places de parking.
Annick Lepetit, adjointe PS aux Transports et présidente du syndicat mixte Autolib', s'est félicitée de l'intérêt évident que les industriels portent à ce projet.
Deuxième tour le 18 mars
Autolib' portera sur la réalisation et l'exploitation de 1 000 stations, dont 700 dans Paris, qui devront accueillir 3000 voitures électriques en libre service, 24h sur 24 et sans réservation. Le réseau doit commencer à être opérationnel à l'automne 2011.
Selon la Mairie de Paris, le coût mensuel de ce service pour l'usager devrait se situer entre 200 et 250 euros par mois, pour une utilisation sur une distance de 0 à 100 km.
Le projet est porté par l'équipe de Bertrand Delanoë, associée à 27 communes voisines et aidée par la région Ile-de-France. Son coût n'est pas encore connu, mais les investissements devraient être très importants, notamment en termes d'aménagement de la voirie et d'achat de véhicules.
Le syndicat mixte déterminera d'ici le 18 mars si les cinq candidats annoncés peuvent présenter début juin une offre complète portant à la fois sur la réalisation, la gestion et l'entretien de ce service.