Un an, tout juste, après son lancement, le service d’autopartage lyonnais Bluely, mis en place par le groupe Bolloré, va procéder à une seconde vague d’installations de stations de location. Celles-ci devraient atteindre la centaine, à la fin de l’année prochaine.
Après l’installation récentes de quatre stations supplémentaires, les Lyonnais disposent à ce jour de 57 points d’emprunt et de dépose pour les Bluely. L’année prochaine, ce niveau d’équipement sera quasiment doublé, puisqu’on devrait atteindre la centaine de stations. Surtout, ces nouvelles implantations vont gagner d’autres villes que Lyon et Villeurbanne : Bron, Oullins, Caluire, Ecully, Vaulx-en-Velin, Vénissieux… Dans le même temps, le parc de véhicules sera porté de 130 à 250, avec, en particulier l’arrivée d’une quarantaine de Twizy-Renault, dès ce mois de novembre.
Bluely peut mieux faire
Pour autant, alors que l’industriel a investi plus de 20 millions d’euros, les objectifs n’ont pas été complètement atteints, même si Vincent Bolloré s’est donné sept ans pour amortir son investissement. Gilles Alix, administrateur du groupe Bolloré, estimait l’année dernière, à 7000 abonnements le point d’équilibre de l’exploitation, avec un objectif de 5000 au bout de deux ans. Douze mois après son arrivée à Lyon, Christian Studer, directeur de Bluely, reconnaissait un nombre d’abonnés voisinant les 2000. L’élargissement de la zone d’implantation des Bluely pourrait permettre d’accroître l’attractivité du système et conquérir de nouveaux adeptes.
Pour l’existant, Christian Studler calcule que la durée moyenne d’un trajet est de 34 minutes pour huit kilomètres parcourus. Par comparaison, le système francilien en place depuis près de quatre ans, compte plus de 30 000 abonnés et les durées de locations tournent autour d’une quarantaine de minutes.