Après le lancement du système d’autopartage Bluely, le 10 octobre 2013, Vincent Bolloré est venu le 2 avril, confirmer son ancrage lyonnais, en annonçant l’arrivée prochaine de 45 nouvelles Bluecar, portant le total de la flotte à 250, dont une trentaine de Renault Twizy.
Gérard Collomb président de la Métropole de Lyon, s’est félicité d’un accord qui contribue à sa politique de rendre la fois son agglomération "intelligente et propre". Le système Bluely va dans le sens de la politique "qui a consisté à faire baisser le niveau des émissions de carbone de 12 % entre 2001 et 2014", s’est-il félicité.
Et Vincent Bolloré tient en effet un système qui est dans l’air du temps et peut lui donner une envergure internationale, car le discours et les préoccupations lyonnaises sont partagées par beaucoup d’édiles dans le monde.
A Lyon, l’exploitation compte aujourd’hui en moyenne 1150 locations hebdomadaires. Depuis le lancement de Bluely, ce service en a totalisé 50 000, pour un parcours moyen de sept kilomètres. Le nombre d’abonnements vendus s’élève à 3000, alors que 1300 sont en cours de validité. Et une trentaine d’entreprises ont été séduites par le système.
Des chiffres qui sont cependant en dessous de ceux annoncés lors du lancement du service en octobre 2013. A cette époque, l’industriel breton situait au-delà des 4000 le nombre d’abonnés nécessaires à l’équilibre de l’exploitation, pour un investissement supérieur à 20 millions d’euros, en 2013.
Mais qu’importe, la modification des comportements, en matière de déplacements urbains, est une œuvre de longue haleine. Pour accompagner l’augmentation du parc de véhicules et son déploiement, le nombre de stations va désormais passer le cap de la centaine, pour totaliser environ 500 points de charge. Et le périmètre d’intervention de Bluely sera désormais élargi à 11 communes de la Métropole.