A l’occasion d’une journée "voiture ouverte" au public, le service d’autopartage "Bluely", exploité par Bolloré, est entré dans sa phase de test, ce samedi 7 septembre.
Quatre stations sont d’ores et déjà opérationnelles. Le service définitif, sera offert à partir du 10 octobre, soit cinq jours avant le système " Sunmoov’ ", limité au seul quartier de Lyon-Confluence, auquel Gérard Collomb, président de la Communauté Urbaine du Grand Lyon, a participé la semaine dernière. Dans un premier temps, il portera sur 51 stations implantées sur Lyon et Villeurbanne, représentant chacune cinq emplacements pour les "Bluely". Ce chiffre sera doublé d’ici la fin de l’année prochaine.
L’autopartage est l’avenir de la voiture automobile en ville dans les économies modernes", a déclaré Gérard Collomb. "Nous tablons sur 5000 abonnés d’ici à deux ans", lui a répondu Gilles Alix, directeur général du Groupe Bolloré. A titre de comparaison, le système d’autopartage mis en place à Paris depuis 2011 compte 32 000 abonnés. Même si l’exploitation ne repose pas sur une délégation de service public comme à Paris, mais sur une convention d’occupation des sols, le service lyonnais est assez proche. L’abonnement mensuel, sur la base annuelle est de dix euros à Paris, contre 8,5 euros à Lyon, alors que la demi-heure d’utilisation est respectivement de 5,5 euros contre six euros. En revanche, à Lyon, la période de non roulage du véhicule bénéficie d’un demi-tarif. "A Paris, les trois quarts des locations portent sur des déplacements sur Paris intra-muros", a expliqué Gilles Alix. "A Lyon, nous visons la majorité des déplacements urbains qui ne dépassent pas les trois kilomètres", a confirmé Gérard Collomb.