Audi adapte la vitesse de ses voitures aux feux de circulation
Toujours au vert. Voilà de quoi diminuer le nombre d’arrêts aux feux rouges. Le constructeur automobile Audi vient d’indiquer que ses voitures dotées du système Audi Connect Prime allaient désormais pouvoir synchroniser leur vitesse au déclenchement des prochains feux de signalisation en ville. Cette option, baptisée Green Light Optimized Speed Advisory (GLOSA), utilise les informations de signal de trafic de type V2X (véhicule à infrastructure) ainsi que la position du véhicule pour afficher une recommandation de vitesse destinée à permettre aux conducteurs de passer les feux de circulation pendant un «intervalle vert». La recommandation de vitesse est calculée selon la distance d'arrêt, les limitations de vitesse de chaque zone, ainsi que les plans de synchronisation des feux. Elle s’affiche sur le tableau de bord par le biais d’une connexion embarquée de type 4G LTE.
Etape vers le véhicule automatisé. Pour l’instant, seules une douzaine de villes comme Los Angeles, New York et San Francisco, ainsi que le Nord de l’État de Virginie, ont équipé leurs intersections afin qu’elles soient communicantes (4.700 intersections au total). Elles ont aussi autorisé l’ouverture de leurs données. Ces dernières, fournies par Traffic Technology Services (TTS) sont déjà mises à profit par Audi depuis 2016 à travers son programme Traffic Light Information, qui donne à ses conducteurs le décompte égrenant le nombre de secondes avant que le feu ne passe au vert. «Les technologies de type véhicule à infrastructure apportent dès à présent des avantages aux conducteurs, mais elles constituent aussi une étape nécessaire et cruciale pour l’avènement du véhicule automatisé», indique Mark Del Rosso, président d’Audi of America. Un constat partagé par Shannon Valentine, responsable des Transports de l’État de Virginie, pour qui ce type de partenariat avec les constructeurs automobiles permet de se préparer «à l’arrivée de véhicules de plus en plus connectés et automatisés sur nos routes».
G. H.