Suite à l’arrestation du terroriste présumé dans le train Thalys entre Amsterdam et Paris vendredi 21 août dernier, la SNCF généralisera son numéro d’urgence pour signaler les "situations anormales".
Le vendredi 21 août, Alek Skarlatos, Spencer Stone et Anthony Sadler, trois jeunes Américains aidé d’un Britannique, Chris Norman, ont empêché le pire de se produire dans un Thalys en provenance d’Amsterdam et à destination de Paris, en maîtrisant un agresseur lourdement armé, islamiste radical présumé. Depuis, le gouvernement et la SNCF ont tiré la sonnette d’alarme.
A partir du 1er septembre prochain, Guillaume Pepy, président du directoire de la SNCF, a déclaré que le numéro d’urgence réservé au réseau ferré français, le 31 17, servirait également à signaler des "comportements sortant de l’ordinaire et qui pourraient s’apparenter à des actes de terrorisme". Pour traiter ces appels, 40 personnes seront formées, précise la SNCF dans un communiqué daté d’hier, 24 août.
Un "haut niveau de menaces"
La signalétique sera également renforcée dans les gares, appelant les voyageurs "à une vigilance maximale", poursuit la société ferroviaire. Au lendemain de la probable catastrophe évitée, Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, Premier ministre, et Alain Vidalies, secrétaire d’Etat chargé des Transports, ont rappelé que 7000 militaires sont mobilisés dans le cadre de l’opération Sentinelle, en plus des forces de l’ordre, des 3000 agents de sécurité de la SNCF et des 1250 agents de la RATP, face "au haut niveau de menaces qui continue de peser sur le pays". Depuis le 7 janvier dernier, le plan Vigipirate demeure en alerte "attentat", et au niveau maximum en Ile-de-France.