Quatre ans après sa création, le réseau de transport interurbain du département du Nord, Arc en Ciel, revendique 9,5 millions de voyageurs chaque année.
Créé en 2010 sous la forme d’une délégation de service public, le réseau Arc en Ciel tire aujourd’hui un bilan de ses quatre premières années d’exercice. Avec 47 entreprises réunies sous la forme d’un Groupement momentané d’entreprises (GME), le réseau dessert 300 communes avec une flotte de 511 autocars opérant sur 87 lignes, dont 32 liaisons "fortes", offrant un haut niveau de service, 31 lignes de proximité, 22 lignes complémentaires et deux lignes express. Une offre qui attire en moyenne 9,5 millions de voyageurs par an. Prochain virage pour le réseau : l’accessibilité. Entre mise en service d'autocars à plancher bas ou avec ascenseur, et travaux sur la voirie, "à l’horizon 2015, il devrait être totalement équipé et opérationnel pour répondre à la loi", prévoit Arc en Ciel dans son communiqué.
La billetique, un enjeu stratégique
Enjeu de qualité de service à part entière, la billetique a rapidement fait l’objet de toute l’attention du réseau. En 2011, la mise en place d’un système interopérable sans contact a marqué le début de l’aventure. D’abord utilisée sur l’ensemble du réseau Arc en Ciel, la carte régionale baptisée "Pass Pass" a ensuite été rendue compatible avec ses réseaux partenaires comme Transpole ou Dk’Bus Marine. Autre fenêtre de tir en la matière : la vente par internet depuis le 1er septembre 2013. Enfin, Arc en Ciel planche actuellement sur le lancement d’un titre de transport combiné. "Dans le cadre du renforcement de la ligne express entre Dunkerque et St-Omer, nous venons de conclure un partenariat avec le musée de Flandre qui permet aux usagers de bénéficier d’une entrée à moins 50 % au musée avec l’achat d’un titre de transport. D’autres services sont en cours de mise en œuvre et seront dévoilés très prochainement", prévient Yvan Rensy, responsable marketing et commercial d’Arc en Ciel.