C’est à Lyon que l’Union européenne a décidé de lancer le projet "Opticities", regroupant 25 partenaires issus de huit pays d’Europe, en vue de poser les bases d’une nouvelle mobilité urbaine à l’échelle européenne.
Dans la foulée d'"Optimod Lyon", qui vient d’être distingué au dernier congrès des Intelligent Transport Systems (ITS), à Tokyo, la commission européenne vient de retenir la Communauté Urbaine du Grand Lyon pour coordonner le projet "Opticities".
Un choix qui fait suite à sa candidature, parmi une dizaine d’autres propositions. Ses objectifs concernent autant la mobilité liée aux transports de personnes qu’à celle des transports de fret. "Opticities" vise ainsi, pour les six villes participantes, à un report modal de 6% vers les modes doux et les transports publics. D’ici 2020, un gain de 3,6 millions de m² d’espace public, et de 1,5 million de tonnes de CO² par an sont attendus. Enfin, "Opticities" vise aussi le développement du marché européen de l’information-déplacement, grâce aux solutions interopérables.
Pour ce qui est de Lyon, Gilles Vesco, vice-président du Grand Lyon assure que, sur les dix dernières années, "le réseau de transport urbain lyonnais a déjà gagné 100 millions de passagers, passant de 300 à 400 millions par an". Pour parvenir à ces objectifs, "Opticities" disposera d’un budget de 13 millions d’euros pour la période de novembre 2013 à novembre 2016.
Sur ce montant, neuf millions seront apportés par l’Union européenne et le reste par des partenaires autant publics (avec, en particulier, les villes de Birmingham, Göteborg, Lyon, Madrid, Turin et Wroclaw), que privés (Volvo, Citiway...).