Le 14 avril dernier, Alstom Transport présentait trois solutions d’innovations énergétiques, "un enjeu majeur pour les opérateurs transport", car "la facture énergétique est un facteur de plus en plus important sur l’ensemble de la durée de vie" d’un tram ou d’un train*.
La sous-station Hesop, testée sur le tram francilien T1, serait un "tout en un" visant à "offrir un rendement optimal. Elle permettrait de réduire les coûts d’infrastructures avec un moindre espace occupé au sol, et de réduire de 20% le nombre d’équipements" d’une ligne.
Le système CPL, expérimenté durant deux ans sur une rame MP 05 de la ligne 1 du métro, accélère l’évacuation de la chaleur émise par le mouvement d’un véhicule ferroviaire sans consommer d’énergie, sans émettre de bruit ou induire un entretien supplémentaire, le tout grâce à une technologie "d’évacuation de calories", à base de fluides.
Avec cette technologie, le carbure de silicium serait le "super-radin" énergétique des convertisseurs alimentant les auxiliaires (ventilation, climatisation, éclairage et systèmes d’info). Alstom vise ainsi son utilisation dans les semi-conducteurs de nouveaux convertisseurs. Expérimentés sur le métro milanais dans le cadre d’un programme européen, l'usage de ces derniers évite l’emploi de systèmes lourds de refroidissement (pompes, ventilateurs) et réduit la consommation d’énergie et les coûts de maintenance.