ALPC : divergences ferroviaires dans la majorité
Alors qu'il s'apprête à faire adopter vendredi 27 mai un budget "compliqué", avec 200 M€ de dettes à éponger et donc de nombreuses économies à réaliser, Alain Rousset, le président d'ALPC, doit également composé avec une majorité divisée en matière ferroviaire. Ainsi, la poursuite de la LGV Paris-Bordeaux vers Toulouse et l'Espagne l'oppose aux élus Europe-Ecologie-Les Verts, avec qui il s'est uni entre les deux tours des régionales. "On a acté d'une divergence par écrit. Il y aura un juge de paix, c'est le succès de la LGV", a t'il déclaré sur la chaîne Public Sénat.
Autre point d'achoppement, le projet de barreau LGV Limoges-Poitiers dont la DUP a été annulée par le Conseil d'Etat. "La situation est critique mais il faut se battre, a-t-il annoncé. En 1998, quand j'arrive à la présidence de la Région, le dossier LGV était complètement encalminé. Il a fallu énormément de temps pou faire avancer le dossier. Ce sont des investissements pour cent ans. Il faut continuer à se battre".