Le secrétaire d’Etat chargé des Transports, Alain Vidalies, a salué hier, mardi 8 septembre, la démonstration d’usage de drones civils inédite par la SNCF pour la maintenance et la sûreté de son réseau.
Ces étranges avions sans pilote miniatures sillonneront bientôt les rails françaises. Hier, mardi 8 septembre, Alain Vidalies, secrétaire d’Etat chargé des Transports, s’en est félicité, lors de la première démonstration d’usage de drones civils, effectuée par la SNCF.
Les drones seront à terme utilisés pour la maintenance et la sûreté. Leurs missions, entre autres, sera d’aller inspecter les parois rocheuses, pour prévenir des risques d’éboulement sur la voie ferrée, localiser les arbres dangereux pour la sécurité des circulations, faire un état des lieux des rails après une tempête, ou encore inspecter les toitures et charpentes des gares. Ils serviront également pour la surveillance du réseau, pour éviter les vols de métaux, les dépôts d’objets sur les rails, ou les manipulations d’installations.
Dix millions d’euros pour réinventer la maintenance et la sécurité
Sur trois ans, la SNCF a investi dix millions d’euros, dont "près des trois quarts concernent la Recherche et le Développement", précise le groupe, notamment via un partenariat avec l’Onera, le centre français de la recherche et développement aérospatial.
Au service de ces éclaireurs autonomes, la société ferroviaire a dédié une équipe de 15 personnes : "chercheurs, ingénieurs spécialisés, télépilotes confirmés (anciens militaires reconvertis dans les missions civiles)". D’ici fin 2015, la SNCF compte acquérir une flotte en propre d’une dizaine de drones.