L’association des professionnels du transport public, AGIR, a publié un guide pratique sous forme de 40 questions-réponses pour définir l’impact de la réforme des rythmes scolaires sur l’organisation du transport d’écoliers.
Surcoûts mystérieux, millefeuille de compétences, réorganisation des circuits… La liste des zones d’ombre est longue pour le transport d’écoliers, depuis la parution des nouveaux rythmes scolaires en janvier 2013. L’association AGIR, regroupant 150 adhérents, collectivités locales et entreprises publiques de transport, a décidé d’y remédier. "Depuis la parution du décret, AGIR est régulièrement sollicitée par ses adhérents pour apporter des réponses aux nombreuses questions soulevées par l’impact de la réforme des rythmes scolaires sur le transport des élèves", observe l’association dans un communiqué.
Quarante questions-réponses
Sous forme d’un guide pratique gratuit, composé de 40 questions-réponses autour du sujet, AGIR souhaite éclairer les acteurs concernés. Les questions traitées sont simples et claires : "Que faut-il entendre par "réforme des rythmes scolaires" ?", pour mettre en lumière le passage à la semaine de 4,5 jours pour les écoles maternelles et élémentaires, "peut-on déroger à la réforme des rythmes scolaires ?", "comment sont réparties les missions de transport scolaire entre collectivités territoriales ?", ou encore "quelles sont les premières estimations du coût de la réforme des rythmes sur les transport scolaires ?", sont autant de questions posées pour répondre aux interrogations des nombreux acteurs du secteur. Le document est téléchargeable en ligne sur le site de l’association AGIR.
La réforme des rythmes scolaires, adoptée par une poignée de communes depuis un an, a soulevé de nombreux mécontentements et devrait être rendue obligatoire pour tous les établissements publics d’ici la rentrée de septembre 2014. Dans le remaniement en cours du gouvernement - dont le verdict devrait tomber aujourd’hui, 2 avril - la réforme portée par Vincent Peillon, ministre de l’Education nationale sur la sellette, compte cependant parmi les sujets épineux susceptibles d’être réétudiés.