L’association de transport public indépendant Agir salue les collectivités qui exploitent leurs réseaux de transport en gestion directe. Parmi ces dernières, la Société publique locale (SPL) de Saumur a réalisé 15% d’économies par rapport au contrat avec son précédent délégataire.
C’est du "bons sens de challenger l’offre des candidats privés" pour Arnaud Rabier, secrétaire général de l’association de transporteurs publics, Agir. "De plus en plus d’élus", selon lui, choisissent la gestion directe pour leurs réseaux, à savoir le fonctionnement en régie, en Etablissement public industriel et commercial (Epic) ou en Société publique locale (SPL), plutôt que de déléguer leur charge à un tiers privé.
Aurillac, Granville, Périgueux, Chartres & Cie
Parmi les principaux réseaux qui ont "franchi le pas" en 2014, Agir recense Aurillac (Cantal), Granville (Manche), Périgueux (Dordogne) et Chartres (Eure-et-Loir). "Lors du renouvellement de leur contrat, ils n’hésitent plus à envisager un changement de mode de gestion", s’enthousiasme l’association dans un communiqué, arguant que "les collectivités connaissent désormais mieux le fonctionnement et les avantages de la gestion directe".
Pour appuyer son propos, l’association énumère deux exemples. Selon Agir, la SPL de Saumur (Maine-et-Loire) a réalisé 570 000 euros d’économies annuelles, soit 15% de moins par rapport au contrat avec leur précédent délégataire, à périmètre constant. Saint-Brieuc Agglomération (Côtes-d'Armor) a, quant à elle, réalisé 10% d’économie annuelle (1,3 million d’euros) par rapport à la précédente délégation de service public, toujours à périmètre constant. Pour Agir, ces chiffres "démontrent que la hausse des tarifs n’est pas le seul recours pour maintenir une offre de qualité".