Présent à Tours depuis 2012, Citiz vit des heures difficiles. Accusant une baisse de son chiffre d'affaires d'environ 15 000 euros en 2015, le réseau coopératif d'autopartage a été dans l'obligation de fermer plusieurs stations (la Tranchée, Deux-Lions) et de licencier son seul et unique salarié.
En dépit de ses difficultés financières, la société coopérative d'intérêt collectif Autopartage Tours-Centre gérant le réseau Citiz démarre paradoxalement l'année 2016 plein d'espoir et avec l'ambition d'équilibrer ses comptes à la fin de l'exercice en cours. Nicolas Guenro, directeur de la SCIC Autopartage Tours-Centre, indiquait récemment dans les colonnes de La Nouvelle république du centre ouest qu'il n'était pas question "d'arrêter ce service alors que certains adhérents se sont séparés de leur véhicule parce que Citiz arrivait". Ce dernier explique les difficultés financières de Citiz par "de mauvaises projections". Au moment de se lancer, le réseau d'autopartage tourangeau se serait en effet inspiré d'agglomérations de taille plus importante telles que Bordeaux, Strasbourg ou Marseille. Depuis début janvier, Tours(+), l'agglomération tourangelle, qui soutient jusqu'en 2016 son réseau d'autopartage, ne dispose plus que de six stations et un parc de dix véhicules.