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A Lyon, l’heure de vérité approche pour "l’Anneau des Sciences"

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Le prolongement de trois mois du débat public concernant le projet de réalisation du périphérique ouest de l’agglomération lyonnaise, dénommé "Anneau des Sciences", n’a pas amené d’avancées significatives.

Ouvert le 10 novembre 2012, le débat public concernant le contournement de l’agglomération lyonnaise devait s’achever le 2 février dernier. Il a bénéficié d’un prolongement de trois mois, sans que l’on puisse clairement annoncer ce que ce délai supplémentaire a provoqué à son insu. Si la Commission nationale du débat public (CNDP) se félicite d’avoir enregistré 4000 avis, on peut même relativiser cette consultation et s’interroger sur le niveau de cette fréquentation, par rapport à un projet qui concerne tout de même plus d’un million d’habitants.

Un intérêt incontestable

Conduit par une Commission Particulière du Débat Public (CPDP), comme c’est le cas lorsque les enjeux sont supérieurs à 300 millions d’euros, les conclusions qui viennent d’être rendues publiques, n’apportent pas de modifications significatives, dans un sens comme dans l’autre. Personne ne conteste que le réseau autoroutier, impacté par les décisions prises dans les années 1960-1970, en particulier de faire passer les axes A6 et A7 en plein centre de Lyon, soit à revoir. De même, réduire la circulation automobile, créer des liaisons efficaces… sont des principes admis par tous. Le projet porté par la Communauté urbaine et le département du Rhône, consiste en la réalisation d’une rocade courte (14,8 km, dont 80 % enterrées) ou d’une rocade longue (16,3 km, dont 69 % enterrées), pour un coût de 2,5 milliards d’euros. En outre, les mesures d’accompagnement pour les transports en commun sont estimées à 800 millions d’euros. C’est sur ce dernier point que les solutions semblent diverger.

Une approche multimodale

Parmi les opposants au projet routier, beaucoup considèrent que l’on pourrait reporter le trafic circulant sur l’A6/A7 (dont la part de trafic local représente environ 85 %), en développant les transports en commun dans l’ouest lyonnais. Une position fermement contestée par le Syndicat Mixte des transports pour le Rhône et l'agglomération lyonnaise (Sytral) qui considère qu’il n’est pas envisageable de ne reporter sur les transports collectifs que 25 % du trafic, en raison de la faible densité de population sur cette zone. Le Sytral précise par ailleurs que plus on développe les transports collectifs dans les zones peu denses, plus ils sont déficitaires. En d’autres termes, le Sytral ne souhaite pas prendre seul, à son compte, les avantages que procureraient sur la santé, l’environnement… un développement massif des transports en commun. Les suites de ce débat public sont désormais à écrire. Si le maître d’ouvrage, constitué par la Communauté urbaine de Lyon et le conseil général du Rhône, décide de poursuivre ce projet, il conviendra, selon la CNDP, qu’il l’inscrive dans une approche véritablement multimodale. Un bilan d’étape sera effectué dans un délai de deux mois suivant la clôture du débat. Les collectivités territoriales auront ensuite trois mois pour arrêter, expliciter et rendre publique leurs décisions quant au principe et aux conditions de la poursuite de ce projet.

Auteur

  • Jean-François Belanger
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