Comme il l’avait annoncé l’an dernier, le gouvernement britannique a officiellement mis en vente sa participation dans Eurostar. Objectif : contribuer à réduire sa dette publique.
C’est fait, depuis hier, 13 octobre, 40% d’Eurostar est à vendre. Comme il l’avait annoncé l’an dernier, le gouvernement britannique a officiellement engagé le processus de vente de sa part de 40% dans la compagnie ferroviaire transmanche Eurostar, dont la SNCF et les chemins de fer belges SNCB sont également actionnaires respectivement à hauteur de 55% et 5%. Si la date limite de dépôts des candidatures des repreneurs potentiels a été fixée à fin octobre, l’Exécutif souhaite boucler ce désengagement début 2015. S’il semblerait que la SNCF n’envisage pas de se positionner, certains fonds de pension, de fonds d’investissement et des compagnies d’assurance auraient déjà manifesté leur intérêt pour la compagnie.
Plusieurs opérations de privatisation
En coulisse, cette opération de cession s’inscrit dans le cadre du programme de réforme institué par le gouvernement conservateur de David Cameron visant à réduire la dette publique. Plusieurs opérations de privatisation sont ainsi prévues pour abonder le budget de l’Etat de 25,4 milliards d’euros d’ici 2020. A l’heure actuelle, la première opération de privatisation finalisée est celle du groupe postal Royal Mail en 2013 qui a été vivement critiquée pour son prix supposé négocié en dessous de la valeur réelle de l’entreprise. Un prix qui avoisinait 2,5 milliards d'euros.