Selon une enquête réalisée dans le cadre de la 14ème Journée du sommeil qui se tiendra le 28 mars prochain, 32% des usagers dorment en moyenne vingt-trois minutes par jour dans les transports.
Que font les actifs de leur temps de transport quotidien ? Deux indices : sept heures de sommeil en moyenne par nuit et environ dix kilomètres pour se rendre sur leur lieu de travail. Réponse : une sieste de vingt-trois minutes. C’est du moins ce que révèle l’enquête "Sommeil et transports" réalisée auprès de 1032 personnes par OpinionWay et publiée dans le cadre de la 14ème Journée du sommeil qui se tiendra le 28 mars prochain dans toute la France.
Une dette de sommeil
Si 20% des actifs empruntent les transports en commun pour se rendre de leur domicile à leur lieu de travail, la majorité d’entre eux est concentrée en région parisienne. A raison d’un temps de parcours d’environ trente minutes, 32% des usagers en profitent pour faire une sieste d’en moyenne vingt-trois minutes. Encore faut-il que les conditions le permettent. Alors que 70% des personnes interrogées jugent leur voyage agréable là où 17% le trouve pénible, 58% des usagers sont assis à l’aller et 53% au retour, tandis que moins d’un tiers le sont pendant toute la durée du trajet. Des chiffres qui laissent entrevoir une réalité moins ludique qu’elle n’en a l’air. "Le nombre de passagers qui s’endorment en allant ou en revenant de leur travail ne peut pas laisser indifférent. Il témoigne à l’évidence d’une dette de sommeil", pointe l’étude.