Le premier des 32 bus alimentés au biogaz a fait son entrée sur le réseau Ametis d’Amiens Métropole cette semaine.
A l’échelle européenne, les bus alimentés au biogaz sont, et c’est régulièrement rappelé par la filière, les plus sobres en carbone, devant les bus électriques en raison du mix européen : 360 gCO2eq/km vs 499 gCO2eq/km selon Carbone 4*; et ils sont disponibles « sur étagère », et souvent, proviennent de constructeurs européens.
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La production/usage de biogaz, ce sont par ailleurs de beaux projets locaux de valorisation des déchets ménagers et des effluents agricoles dans une logique d’économie circulaire et de boucles courtes. Alors certes, comme c’est encore ici rappelé aussi, les gisements sont limités et la demande forte en substitution au gaz naturel fossile dans l’industrie ou le résidentiel, mais la filière s’est organisée, et elle peut produire ce qui sera nécessaire pour offrir durablement une solution de transition.
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"Pas de confusion"
Contrairement à d’autres (https://lnkd.in/eW9pPmH7) nous n’étions pas tombés dans le piège (https://lnkd.in/eZswc45d), les solutions sont plus ou moins adaptées aux problèmes à résoudre pour chaque réseau, chaque ligne…
« Non, ils ne remplacent pas les Nemo électriques des lignes de BHNS (bus à haut niveau de service, ndlr), insiste Alain Gest, le président Amiens Métropole. Ils succèdent aux plus vieux bus gazole. » Les premiers des 32 bus « modernes et esthétiques » roulant au biogaz, achetés par la collectivité pour environ 13 M¤ au constructeur français Iveco, intègrent ce mois-ci la flotte d’Ametis.
En tout, 23 bus de douze mètres (à la face plate) et neuf bus articulés de 18 mètres (à la face arrondie, surtout destinés aux lignes L et 8) sont attendus d’ici février sur le réseau de proximité. Certains des bus diesel, qui tirent leur révérence, ont plus de quinze ans.