Le conseil d’administration du GIP Mobilités s’est réuni le 14 mars au dépôt RTM de La Rose. L’occasion de constater que les 15 projets du volet transport du plan Marseille en grand avancent vite et bien : 7 seront livrés en 2025, et les 8 autres d’ici 2030. Ce rassemblement a également permis d’aller plus loin et d’évoquer de nouveaux projets de développement que souhaite réaliser, par la suite, la Métropole.
« La Métropole réalise les transports en commun de demain, et je suis fière d’en être, avec l’État, le détonateur ! » C’est par ces mots que la présidente de la Métropole Aix-Marseille-Provence a ouvert le conseil d’administration du GIP (groupement d’intérêt public) Mobilités, qui s’est tenu le 14 mars dans un lieu emblématique du plan Marseille en grand : le dépôt RTM de La Rose, où est arrivée, en juillet dernier, la première rame du nouveau métro automatique marseillais. « Cette rame Neomma, située dans l’atelier juste en dessous de nous, symbolise tout notre investissement pour conduire la révolution des mobilités ! », a souligné Martine Vassal.
« 7 projets sur 15 seront livrés en 2025 »
À l’occasion de cette réunion, à laquelle ont notamment participé le ministre des Transports, Patrice Vergriete, en visioconférence, et la secrétaire d’État à la Ville chargée du plan Marseille en grand, Sabrina Agresti-Roubache, un point a été fait sur l’état d’avancement des 15 projets cofinancés par l’État dans le cadre du volet transport du plan Marseille en grand. Et force est de constater qu’ils progressent vite et bien. « Tous sont d’ores et déjà engagés, a indiqué la présidente de la Métropole. 7 sur 15 seront livrés en 2025 ! Les 8 autres accélèrent pour des mises en service échelonnées d’ici 2030. »
« Ensemble, nous contribuons à changer radicalement les transports de tout un territoire, soyons en fiers ! », a souligné Patrice Vergriete. « D’ici la fin de la décennie, la métropole, et en particulier Marseille, auront changé de visage, c’est ma plus grande satisfaction, a ajouté Martine Vassal. Mais nous ne devons pas nous arrêter là ! », a-t-elle insisté.
Des tramways jusqu’à La Valentine, l’Escale Borély, Saint-Jérôme et Saint-Antoine
Et d’annoncer que la Métropole engagera, très prochainement, des études de faisabilité pour des projets de développement des transports au nord de Marseille, mais aussi au sud, à l’est, et sur le Pays d’Aix. Concrètement, l’institution compte prolonger le tramway des Caillols jusqu’à La Valentine et La Barasse. Ce projet, d’une longueur de 5 à 6 km, permettra de desservir l’hôpital des Caillols avec un potentiel de plus de 20 000 emplois et habitants desservis, la zone commerciale de La Valentine (13 000 visiteurs par jour) et le pôle d’échanges multimodal de La Barasse qui sera connecté au Réseau express métropolitain.
La Métropole envisage également d’étendre le tramway de La Blancarde vers les plages par la place Ferrié, le Prado 2 et l’Escale Borély. D’une longueur de 5 km, cet équipement offrira une desserte à haut niveau de service des plages sud depuis le centre-ville ou en correspondance avec la station de métro du rond-point du Prado.
Un métro jusqu’à la ZAC Vallon Régny et un BHNS vers les pôles d’activités d’Aix
Autres projets à l’étude : le prolongement du tramway de la Belle de Mai jusqu’à Saint-Jérôme, qui offrira une connexion directe vers le campus et la zone commerciale du Merlan, mais aussi celui de la Castellane jusqu’au pôle d’échanges multimodal de Saint-Antoine, qui permettra de finaliser l’extension du tramway vers le nord de la ville, tout en offrant une connexion à deux gares du Réseau express métropolitain et à deux pôles d’échanges routiers.
Dans le même temps, la Métropole a pour ambition d’étendre la ligne 2 du métro de Sainte-Marguerite Dromel jusqu’à la ZAC Vallon Régny pour, à la fois, accompagner son développement et désenclaver les quartiers du Redon et du Cabot, ainsi que de réaliser un BHNS vers les pôles d’activités d’Aix-en-Provence.
En conclusion de cette réunion, la présidente de la Métropole a proposé que le GIP se réunisse de façon plus régulière, tous les trois mois. Une proposition validée par tous les membres, à commencer par la secrétaire d’État, Sabrina Agresti-Roubache, particulièrement satisfaite des avancées présentées et des projets envisagés.