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Le Syndicat Départemental d’Énergie des Côtes d’Armor (SDE22), en partenariat avec les Syndicats Départementaux d’Énergie et les SEM Énergies de Bretagne et des Pays de Loire, a organisé le 15 novembre dernier une journée de mobilisation consacrée au soutien de la filière BioGNV.
Ces organisations constatent que l’évolution de la législation européenne sur la décarbonation des transports de marchandises et de voyageurs (le Règlement CO2véhicules lourds) menace aujourd’hui une filière qui s’est développée autour du Gaz Naturel Véhicules (GNV) et du BioGNV, puisque ces deux ressources sont exclues du mix énergétique.
Le BioGNV, modèle d’économie circulaire ?
La filière BioGNV a en effet bénéficié d’investissements publics conséquents (fonds FEDER). Elle est aujourd’hui opérationnelle « et doit continuer son développement afin d’atteindre les objectifs fixés par le Gouvernement et la Commission européenne pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre ».
Dans un premier temps, la filière avait proposé de prendre en compte l’Analyse du Cycle de vie complet des véhicules ce qui démontrait que le BioGNV avait toute sa place. Le Parlement européen a rejeté cette demande car l’Analyse du Cycle de vie est considérée complexe à appliquer.
Les stations du réseau Bretagne Mobilité Gaz Naturel Véhicules (BMGNV).
Les acteurs de la filière BioGNV proposent donc aujourd’hui un amendement qui prendrait en compte un Facteur de Correction Carbone et celui bilan carbone des biocarburants dans le calcul des émissions de CO2 au pot d’échappement.
C’était l’objet de la matinée de mobilisation dans l’Ouest.
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